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Séverine Evrard – Avocate & Médiatrice agréée - Médiateur

LA FIBROMYALGIE OU LE CORPS EPROUVE

La fibromyalgie, nous en parlons de plus en plus souvent : entre ceux qui y voient une maladie à 1OO% psychique et ceux qui n’y voient qu’un mot qui englobe un mal qui ne rentre pas dans des cases, nous avons envie de faire la lumière sur ce mal-être poly-pathologique, à partir de plusieurs sources fiables et de réflexions nouvelles.

 

Fibro-My-Algie : qu’est-ce que c’est?

 

Selon l’association « Focus Fibromyalgie Belgique », on peut définir celle-ci de cette façon :

 

  • C’est une pathologie qui allie DOULEURS et FATIGUE CHRONIQUE
  • En découpant le mot, nous obtenons Fibro= les tissus fibreux ; Myo= les muscles ; Algie = la douleur
  • La raideur musculaire est présente fréquemment
  • Le sommeil n’est pas réparateur
  • Les médecins parlent de plus en plus d’un dysfonctionnement du système nerveux central
  • Les émotions, le stress et l’anxiété ont un effet direct sur les symptômes ressentis

 

« La fibromyalgie se manifeste par des douleurs diffuses, un sommeil non récupérateur et de la raideur musculaire. D'autres symptômes peuvent parfois les accompagner. Ils sont variables d'une personne à l'autre et en intensité. Les médecins parlent d'un syndrome et non d'une maladie à proprement dit. »[1]

 

« Inscrite dans le cadre des « syndromes somatiques fonctionnels » (Wessely, Nimnuan, Sharpe, 1999), la maladie comporte de nombreux symptômes, dont les principaux sont les douleurs diffuses et une fatigue très importante. »[2]

 

Cet état n’est pas rare : « La fibromyalgie qui atteint 2 à 3% de la population n’est pas considérée comme étant une maladie rare. Elle touche sept à dix fois plus la population féminine, le plus souvent des femmes actives âgées de 30 à 50 ans, mais peut aussi dans certains cas se déclarer chez les enfants, les adolescents et les personnes âgées (Fitzcharles, Ste-Marie, Goldenberg, Pereira et coll., 2012). »[3]

 

Bien souvent, les personnes qui en souffrent ont des difficultés à déterminer pourquoi elles ressentent une si grande fatigue qui peut s’avérer très handicapante, et d’où viennent exactement leurs douleurs : pour ces raisons, il est très difficile de poser un diagnostic précis, et cela prend souvent quelques années pour découvrir que la personne souffre de fibromyalgie.

 

Quelles causes ?

 

Dans la majorité des cas, le syndrôme se développe après ce que les psychologues appellent un évènement traumatique déclencheur.

C’est une pathologie multifactorielle, qui allie des prédispositions physiques, une grande fatigue accumulée (les patients sont bien souvent des personnes très actives avant la déclaration de la maladie) et un élément déclencheur d’origine émotionnelle.

 

« Le syndrome peut parfois se développer après un traumatisme qui paraît agir comme déclencheur chez des personnes prédisposées. Un tel traumatisme pourrait être un syndrome inflammatoire (mononucléose, grippe...), un choc physique (accident, accouchement...), ou un stress émotionnel aigu (deuil, perte d'un emploi...). »[4]

 

 Vivre avec

 

Généralement, à cause des douleurs et de la fatigue, les patients ont tendance à bouger de moins en moins. Cette réaction est une erreur car toute la qualité de vie va diminuer suite à cela, sans que ça aide en quoi que ce soit pour les deux symptômes précités.

 

S’ensuivent les conséquences suivantes, au niveau psychique : perte d’estime de soi, sentiment de perte de contrôle sur sa vie et sur son corps, déprime, sentiment d’être non compris par les autres.

 

Le travail fondamental multidisciplinaire

 

Il est essentiel, dans un premier temps, d’apprendre à gérer le quotidien en se donnant des objectifs réalisables. En effet, la première chose à faire est de redonner un sentiment de contrôle à la personne, qui va lui donner de l’énergie et la croyance qu’elle est capable d’effectuer des actions qui auront l’effet voulu sur son quotidien.

 

Ensuite, un suivi somatique doit être mis en place avec l’aide d’un médecin : que faire en cas de douleurs ? Que faire en cas de fatigue très importante ? L’objectif est d’aider à soulager les symptômes, et cela aura un effet rassurant pour la personne.

 

Enfin, le travail de fond se situe au niveau psychique : les patients refusent en général, dans un premier temps, l’idée que leur maladie puisse être influencée par leur état psychique. Ils se concentrent sur les symptômes physiques qui les envahissent.

Or, plusieurs recherches ont montré que l’émergence et le développement de cette pathologie sont liés à des situations qu’on peut qualifier de traumatiques ou de stressantes.

 

Dans une recherche menée sur 10 femmes adultes diagnostiquées fibromyalgiques, il a été obsservé  « une nette tendance à la répression des affects, en particulier des affects dépressifs. Cette tendance va dans le sens d’un appauvrissement du psychisme et introduit un risque de somatisation avec atteinte organique. »[5]

 

Le travail psychique aura plusieurs objectifs : l’acceptation de la maladie, la compréhension de celle-ci, le travail sur l’estime de soi et les pensées dépressives, ainsi que la mise en place d’une nouvelle façon de vivre son quotidien.

 

Si vous désirez en savoir plus, je vous convie à aller sur le site focusfibromyalgieBelgique dans lequel vous pourrez trouver conseils et aides.

 

 

 

[1] http://www.focusfibromyalgie.be/definition.html

[2] Les éprouvés du corps et le corps éprouvé de la fibromyalgie, Lélia Castro de Souza, Marianne Baudin, Marie-Christine Pheulpin, Psychologie clinique et projective, 2017/1, n°23, pp. 267-284

[3] Les éprouvés du corps et le corps éprouvé de la fibromyalgie, Lélia Castro de Souza, Marianne Baudin, Marie-Christine Pheulpin, Psychologie clinique et projective, 2017/1, n°23, pp. 267-284

[4] http://www.focusfibromyalgie.be/causes-et-mecanismes.html

[5] Les éprouvés du corps et le corps éprouvé de la fibromyalgie, Lélia Castro de Souza, Marianne Baudin, Marie-Christine Pheulpin, Psychologie clinique et projective, 2017/1, n°23, pp. 267-284

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