LA PLAINTE PSYCHIQUE LIEE AU DOMMAGE CORPOREL

S'il est reconnu aujourd'hui qu'un préjudice psychique peut découler d'un dommage corporel, cela n'a pas toujours été le cas.

Une prise en charge thérapeutique s'avère essentielle dans deux cas bien particuliers:

  • celui de la dépression post-traumatique
  • celui de la douleur chronique 

 L'évaluation du dommage corporel tient à 5 éléments principaux:

  • l'objectivation de la séquelle physique
  • l'objectivation du lien de causalité avec l'évènement traumatique
  • la gravité de la séquelle
  • le caractère évolutif de la séquelle
  • les indications supplémentaires utiles

il semble plus complexe d'évaluer une séquelle psychique, notamment dû au fait qu'elle apparaisse souvent bien plus tard dans la chronologie.

Néanmoins, grâce à l'utilisation d'outils standardisés et une grande rigueur dans l'évaluation,  l'expertise psychologique a permis à la plainte psychique d'être reconnue. (De Mol, 2008)

Le cas de la dépression post-traumatique 

Une étude a été menée, de 1999 à 2006, sur 50 cas de dépression post-traumatique. Parmi eux, 29 ont été victimes d'un accident de la circulation, 17d'un accident sur le lieu de travail et 4 d'un accident dans leur vie privée.

Seuls 11 d'entre eux ont pu retrouver leur vie professionnelle d'avant l'épisode traumatique. Aucun d'entre eux n'a développé directement l'état dépressif, mais 33 d'entre eux le développèrent durant la pramière année après l'évènement. 

Cette pathologie apparait petit à petit, de manière insidieuse, ce qui rend difficile le diagnostic causal. Egalement, les patients présentent des "ruminations mentales" importantes et beaucoup d'anxiété.

Ils parlent de comparaison à l'état d'avant le traumatisme, d'impact sur leur vie privée, sociale, professionnelle ,familiale.

 Le cas de la douleur chronique

D'après l'International Association for the Study of Pain, celle-ci est définie comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle, ou potentielle, ou encore décrite en fonction d’une telle lésion ».

La connotation psychique est donc reconnue dans la douleur, et celle-ci peut revêtir un aspect chronique. Si celle dernière persiste plus de 6 mois après les faits, elle entre dans la catégorie de "douleur chronique". 

La plainte psychique

L'importance du dommage psychique n'est pas à négliger.

La plainte doit être entendue et associée dans le processus de guérison.

C'est une prise en charge holistique du patient qui nous semble être le seule façon possible de fonctionner avec les victimes de traumatismes.

Nous veillons au respect de vos intérêts et à les défendre.

Nous sommes attentifs aux modes amiables de règlement des conflits
et conseillons nos clients sur les différentes possibilités pour atteindre l’objectif
visé afin qu’ils puissent faire le juste choix pour eux.

Accord Majeur®, Bureau d’avocats et de médiation