Les challenges du déconfinement

La pandémie avait mené les différents dirigeants à prendre des décisions en urgence : qu’elles aient été considérées comme les bonnes réponses ou pas, elles ont été mises en application et ont chamboulé le quotidien de chacun d’une manière très importante.

 

Les périodes de confinement ont été vécues difficilement par la majorité d’entre nous :

Néanmoins, chaque épreuve de vie peut être vécue comme un apprentissage et des enseignements peuvent en ressortir.

 

Quels ont été les défis psychologiques auxquels nous avons dû faire face et comment les tourner vers une image positive d’expérience pour l’avenir ?

 

Quel chemin pouvons-nous suivre pour faire de ces périodes des éléments sur lesquels rebondir ?

 

Priscille de Thé, psychologue, clinicienne, distingue deux défis[1]:

 

  • Celui de la relecture de ce qui a été vécu
  • Celui de diminuer l’anxiété vécue pour éviter un éventuel état de stress post-traumatique

 

 

  1. La relecture du vécu personnel

 

Un exercice intéressant, lorsqu’on a l’impression de vivre une période difficile, dans laquelle nous nous trouvons face à différentes épreuves, et d’entamer une relecture de celle-ci, afin de lui donner une autre teneur émotionnelle.

 

On peut toujours utiliser l’image du verre à moitié plein et celle du verre à moitié rempli : il est possible de trouver du bon dans toute situation.

 

« Relire. Oser et soutenir une relecture et une appropriation personnelles de ce qui a été vécu et découvert pendant ces semaines extraordinaires (au sens propre, sans jugement qualitatif), et de ce que nous vivons encore. C’est paradoxalement une réelle priorité, alors que nous pouvons avoir tendance à foncer tête baissée, en serrant les dents sans trop nous poser de questions. Ne reléguons pas trop rapidement ces semaines aux oubliettes du passé. Prenons au contraire le temps – qui nous est d’ailleurs offert – de nous arrêter vraiment, de relire, de repérer les éléments saillants, les pépites. »[2]

 

Ces « pépites » nous permettront de « faire mémoire »  au vécu, et de ne pas l’oublier : c’est une étape du chemin de l’humanité vers le futur. La croyance que nous pouvons avoir un impact sur notre futur et le futur commun de tous permet l’innovation sociale, comme nous avons pu l’observer par la passé.

Que ce soit difficile ou pas, nous pouvons avoir un impact sur le monde que nous désirons pour nos enfants.

 

Si cette vision des choses devient la vôtre, votre vécu pandémique prend un tout autre sens.

 

  1. La diminution de l’anxiété

 

« Le niveau d’anxiété est élevé actuellement, à la fois individuellement et collectivement. Il peut s’exprimer par une certaine lassitude, des problèmes de sommeil, de l’agressivité, un désinvestissement professionnel. »[3]

 

Ce défi pourra être relevé en réfléchissant à plusieurs choses :

 

  • Quelles sont les causes de notre anxiété ?

 

  • Comment travailler dessus avec les moyens et les possibilités actuelles ?

 

Le sentiment d’impuissance, ainsi que la perte du lien social, sont deux grands éléments qui font monter l’anxiété chez une majorité des personnes. Or, la pandémie mondiale a exacerbé ces deux facteurs.

 

Accueillir cette anxiété et déterminer ses causes aura comme effet de la diminuer, par la compréhension et par le fait de la nommer et y faire face.

 

Pour des conseils afin de réduire votre anxiété, n’hésitez pas à lire cet article ;-)

 

Ces deux défis ont un même objectif : rendre la suite possible, en mesurant notre impact et en déterminant celui que nous voulons avoir sur le monde du futur.

 

Si vous désirez en apprendre plus sur les actualités juridiques ou des conseils psy , n’hésitez pas à lire nos articles de blog par ICI

 

 

 

[1] Confinement, déconfinement, reconfinement, où est donc le nord?, Priscille de Thé, Contraste 2021/1, n° 53, pp. 163-171.

[2] Confinement, déconfinement, reconfinement, où est donc le nord?, Priscille de Thé, Contraste 2021/1, n° 53, pp. 163-171.

[3] Confinement, déconfinement, reconfinement, où est donc le nord?, Priscille de Thé, Contraste 2021/1, n° 53, pp. 163-171.

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